Remarques / conseils reçus depuis le forum  petit-eolien@yahoogroupes.fr


Ci dessous, la chronologie des discussions tres intructives soulevées par mon projet.

champ magentique et bobinage
cogging
courant de foucault

Champ magentique et bobinage

02/06/2005 17:28 michel.stievenartATats-studios.com

Pour faire simple,
dans ce type d'alternateur,
la tension produite (et non le courant) sera toujours proportionnelle

- à la longueur de fil actif dans le champ magnétique
(donc au nombre de spires ; les dimensions de la bobine et la surface de l'entrefer
sont aussi importantes : une grande bobine pourra capter plus du flux venant de
de l'aimant, si toutefois ce dernier a une dimension suffisante.
Il faut savoir aussi que si à diamètre de fil égal on met plus de spires,
la résistance ohmique augmentera, ainsi que le volume, l'épaisseur, et donc l'entrefer)

- à l'induction magnétique (en Tesla)
(cette valeur pourra varier selon la nature de l'aimant, néodyme, ferrite ou autre,
elle décroît rapidement quand l'entrefer augmente, et le calcul est d'une grande
complexité !)

- à la vitesse de rotation
(ça , c'est tout simple)

Le courant produit sera limité par la résistance ohmique du fil qui va occasionner
des pertes, et faire chauffer les bobines jusqu'a leur éventuelle destruction
par brûlure.

03/06/2005 10:00  michel.stievenartATats-studios.com

La formule serait effectivement:

N.spires x (champ aimant) x Xtours/s

le terme (champ aimant) est complexe à calculer, de nombreux paramètres
influent sur cette valeur, de plus, il n'est pas uniforme suivant le point
où l'on pourrait faire la mesure.

Les variables sont :

-la courbe caractéristique B.H. de l'aimant
(donc variable avec la nature de l'aimant, donnée généralement fournie par
les fabricants d'aimants)
-les dimensions de l'aimant (longueur, largeur, épaisseur)
-la configuration du circuit magnétique
(le champ aimant est bien supérieur quand il est bouclé par un circuit
magnétique en fer ou autre matériau magnétiquement perméable, d'où l'utilisation
de magnétite dans la maquette d'otherpower)
-la nature des matériaux du circuit magnétique
-la dimension de l'entrefer ; ici, ce qui est certain, c'est que le champ est
maximum quand l'entrefer est = 0 mm , mais inutilisable car il n'y a aucun
espace pour faire passer les bobines avec un jeu fonctionnel.

Un exemple numérique :
l'induction pour un aimant néodyme N35 de 25 x 25 mm, d'épaisseur 12 mm
dans un circuit magnétique bouclé, est d'environ 1.1 Tesla maxi , au centre,
quand l'entrefer = 0 mm
et de 0.7 Tesla, quand l'entrefer est = 5 mm
et s'il n'y avait pas de circuit magnétique, on trouverait une valeur proche de
0.27 Tesla à 5 mm de l'aimant
(valeurs très approximatives mais réalistes)
Michel

05/06/2005 11:47 gibaudanATifremer.fr

Je repondrais en premier l'entrefer.
Variation en fonction du carre de la distance !!
Ensuite la compacite de la bobine. Plus l'enroulement est en "vrac"
plus les pertes augmentent.
La vitesse, car c'est la variation du flux dans la bobine qui provoque
la FEM!!

06/06/2005 10:27 jsATeoltec.com


Une petite remarque sur l'influence de l'entrefer sur la valeur
finale de fem.
Dans une machine à aimant permanent, la permeabilité magnétique des
aimants est environ égale à celle de l'air (ou du vide).
Donc quand vous avez un entrefer de 1mm plus par ex. 5mm d'aimants,
en fait cela se comporte comme si vous aviez 6mm d'entrefer.
Ce qui fait que dans ce cas passer de 1mm à 0.5mm d'entrefer ne va
presque rien changer aux performances, mais juste compliquer la
réalisation mécanique.

Jacques S.
eoltec.com

06/06/2005 18:06 pepe92frATyahoo.fr


Il faut noter surtout :
Qee le rotor doit avoir les "pôles -" et "pôles +" qui se suivent
d'un aimant au suivant et non pas en opposition...
Il faut également que le compound magnétique coulé à l'intérieur des
bobines fasse bien le tour de chaque bobine, par l'arrière, pour
faire une ligne de force magnétique continue du coeur d'une bobine
vers le coeur de la suivante...
Maintenant, il faut vérifier que vos aimants présentent
bien "alternativement un pôle + en face d'une bobine et un pôle - en
face de la suivante et ainsi de suite tout autour du stator : c'est
la variation brutale du champ dans le bobinage qui induit le courant
et la tension ! Il reste par une bobine (par exemple +) pour se
refermer sur la suivante (dans ce cas un -).
Plus il y a de spires, plus la tension induite est grande !
Mais... Si le fil est trop petit, la tension sera grande mais la
résistance du fil empèchera le courant d'être important
(augmentation des pertes cuivre liée à la petitesse du diamètre du
fil) !
L'entrefer est également très important car s'il est trop grand, il
y a des lignes de forces qui "me rentrent pas " dans la bobine (donc
ligne de fuite improductrice...)
Le compound coulé dans les bobinages doit être magnétique, le plus
possible (à la limite, des tôle de fer doux seraient encore
mieux....) c'est à dire attiré par un aimant ... mais il ne doit pas
être aimanté il faut fermer la ligne de champ mais pas s'y
opposer !!!

06/06/2005 22:47 pepe92frATyahoo.fr


J'ai l'impression que vous avez tout simplement "oublié" le plus
important : le circuit magnétique des bobines : votre montage ne
fonctionne pas car vous avez plusieurs cm d'entrefer (le champ doit
être canalisé par un matériau magnétique : résine, araldite ou
équivalente "fortement" chargée en poudre de fer, même en petits
brins de 0.4-0.6 mm de diamètre et de 5 mm de longueur par exemple
de fils de fer doux ou en poudre de ferrite (mais la perméabilité
magnétique restera très réduite...) En principe on canalise le champ
dans des tôles de fer doux fines, isolées entre elles par un
vernis... mais là, c'est plus la même réalisation ;-) !
Quantité de résine juste nécessaire pour que le mélange sèche et
soit bien homogène! Il faut que le mélange passe également sous les
bobines sinon ça ne marchera pas ! donc qu'il fasse un chemin
continu d'une bobine vers la suivante! mieux cela sera rempli, mieux
ça marchera !
Attention, pas de poudre d'aimant qui s'opposerait au champ produit
par le rotor, ni d'acier qui se polariserait magnétiquement!
Le rotor doit présenter sur sa face cylindrique une succession de
pôles nord - sud - nord - sud... et jamais d'opposition nord - nord -
sud - sud. A vérifier avec un autre aimant (il doit être
altérnativement attiré et repoussé lorsque vous faites tourner
devant le rotor nu.
Quant à l'entrefer, plus il sera petit, meilleur sera la production
d'électricité (diminution des champs de fuite... qui retournent aux
aimants sans avoir traversé les bobines...donc inutiles)
Bon courage et tenez-nous au courant et n'hésitez pas à demander
d'autres explications au besoin.
Jean-Louis Drouard

07/06/2005 11:21 jsATeoltec.com


Comme l'indique quelqu'un sur un post précedent, en regardant vos
photo je constate qu'il manque un circuit magnétique à votre
génératrice, ainsi qu'a votre rotor.

Dans ces conditions on ne peut pas parler d'entrefer, le champ
magnetique des aimants se reboucle dans l'air, et l'induction
résultante doit etre trés faible, d'ou votre fem réduite.

Trés rapidement et en termes simplifiés la perméabilité de l'air est
environ mille fois plus faible que celle du fer, ce qui implique
qu'en l'absence de fer pour canaliser le flux magnétique vos aimant
doivent fournir un travail trés important, comme si vous aviez un
entrefer de plusieurs centimetres de long.


07/06/2005 11:39 michel.stievenartATats-studios.com


Pour préciser les choses, vous pouvez vous référer à cette petite page de cours :

http://www.chimix.com/pages/induct.htm

et particulièrement la ligne " 2 générateurs électromagnétiques "

La relation exacte utilisable, dans le cas d'une machine sans noyau de fer
dans la bobine serait :
E (en Volts) = B (en Tesla)x L (en Mètres)x V (en M/seconde) x Cos alpha
B étant l'induction magnétique utile dans le système où s'exerce un déplacement
relatif entre le champ magnétique et l'élément conducteur de longueur L
(longueur utile également ; seule la partie immergée dans le champ sera active)

S'il n'y a qu'un seul aimant sur votre rotor, de même dimension que sur votre exemple,
sans circuit magnétique, le champ à 10 mm sera tel que vous l'avez calculé, soit
660 gauss, soit 0.066 Tesla (et non 0.66 T)
si la disposition de la machine est telle qu'une spire moyenne est à 5 cm de l'axe
de rotation du rotor, le champ magnétique va balayer un élément de longueur de spire
(élément utile réduit à 15 mm seulement, si l'on considère que le flux
utile de l'aimant ne baigne que cette longueur = longueur de l'aimant)
à une vitesse relative qui sera = Circonférence x N tours/sec

en supposant 2 tours/sec
soit 5 cm x 2Pi x 2 = 62,8 cm/s = 0.628 m/s

La tension crête sur l'élément utile de la spire sera = (en Volts)

B (en Tesla)x L (en Mètres)x V (en M/seconde) x Cos alpha

comme on s'arrange pour que la direction du champ soit bien perpendiculaire
au plan de la bobine, (alpha = 90°), pour que le cos alpha = maxi = 1,
on fera comme si cos alpha = 1

0.066 x 0.015 x 0.628 = 0.00062172 Volts, soit 0.62172 mV (crête)

si la bobine a 30 spires, les tensions induites sur chacun des éléments
utiles de chaque spire s'additionneront et on aura 18.65 mV par bobine !

si l'on dispose d'autres aimants en combinant leur flux pour profiter
du brin aller et brin retour de la spire, on pourra doubler la tension produite
par spire de bobine
(il faut alors alterner le sens magnétique des aimants, sinon les F.E.M.
induites dans les Brins vont s'annuler, au lieu de s'additionner)

Dans votre cas, les mesures devraient se faire ,
soit en continu avec retenue de la valeur crête (fonction pas toujours disponible sur
des multimètres numériques)
soit en alternatif, mais il faut que le multimètre dispose d'une haute sensibilité
en AC (400 mV par ex.)
et qu'il fonctionne vraiment !
De toute façon, la maquette que vous avez construite est bien un alternateur,
et il ne délivrera que du courant alternatif.
- Il n'y a pas de circuit magnétique, et donc le champ sera toujours faible

Dans le cas des maquettes fonctionnelle d'OTHERPOWER, il y a beaucoup d'aimants
assez importants disposés côte à côte, ce qui favorise le bouclage du champ
entre aimants, et permet d'avoir une plus grande surface de champ, donc
longueur d'élément utile de spire plus importante,
pendant un temps "productif" plus long ; il ne faut pas oublier que la FEM
est produite seulement quand le brin de fil est "de passage" dans le flux
et puis la distance aimant-bobine est réduite au maximum pour bénéficier
d'une valeur de champ aussi élevée que possible.

Je vous conseille aussi de bien vérifier que les aimants sur votre rotor sont dans
le bon sens (aimantation radiale et alternée entre aimants consécutifs)

PS: le champ à 10 mm sera tel que vous l'avez calculé, soit
660 gauss, soit 0.066 Tesla (et non 0.66 T)

07/06/2005 13:03 moi !

Effectivement, je crois bien qu'il me manque cette partie concernant la 
"canalisation" du flux magnetique.
J'ai vaguement essayé en introduisant quelques clous a l'interieur d'un
bobinage. Je suis passé de 7 à 10 mvolts !
Mais en contrepartie j'ai recupéré une forte resistance à la rotation du
rotor :-( .
Peut-etre que les clous ne sont pas du tout le bon materiaux, acier ou
autre ..? qui effectivement doit se polariser ...?
Mais où trouver de la poudre de fer ? de la ferrite ou du fer doux ?
Je peux recycler ça de qqchose de commun que je pourrai facilement avoir
sous la main ? j'ai essayer de laisser trainer un aimant
dans la terre/sable/lit de ruisseau environants ... j'ai recolté qq
pousierres/cailloux de l'odre de 1mm, de la magnetite ? est-ce la
meilleur methode , matiere ?
Si je comprend bien, un simple cylindre de fer (ou autre ...)
independant en guise de noyau de la bobine ne suffit pas !?
Il faut relier chaque "cylindre" les uns aux autres du coté exterieur de
mon stator ?
Si c'est le cas, est-ce que l'option noyaux independants par rapport a
noyaux reliés apporterait un changement significatif ,
car en terme de realisation cela se complique serieusement ... :-( . Je
crois bien que les industriels realisent leur bobinage sur un stator de fer
ainsi la canalisation du flux est preexistante . J'ai des moyens de
bricolage modestes, et le bois est qd meme bien plus facile a travailler !
maintenant creuser dans mon support d'enroulement et y glisser une
mixture de fer est tout a fait realisable, relier les noyaux ... je ne
vois pas comment ?

08/06/2005 10:01 gibaudanATifremer.fr

Pour faire un demonstrateur d'alternateur, il y a une recup qui permet
de se procurer les diverses pieces sans trop debourser.

Essayez de recuperer un vieux lecteur de disquettes d'ordinateur.
Si vous trouvez celui pour les "grandes" de 5 1/4 c'est mieux que ceux
pour 3 1/2.

Cannibalisez "proprement" en demontant les diverses platines.....
Pour entrainer la disquette vous trouverez un moteur "plat", en
soulevant le capot de ce moteur vous trouverez de magnifiques bobines
plates (normalement 6). Decoupez un cercle autour du bloc de bobines.
Vous avez la un bon Stator.
Il ne vous reste plus qu'a faire tourner devant ces bobines des
aimants sur un autre disque mobile et vous avez un generateur ....

08/06/2005 10:06 michel.stievenartATats-studios.com

Il faut considérer que le champ magnétique de l'aimant est comme une sorte de 
pinceau lumineux invisible capable de traverser le fil de cuivre conducteur,
et que l'effet d'induction électromagnétique se manifeste ici
(cas d'une machine sans noyau de fer)
quand il y a un déplacement relatif entre ce "pinceau" et le fil.
Au dehors de ce pinceau, il ne se passe pratiquement rien...
Au voisinage de l'aimant, le "pinceau magnétique" aurait une section similaire
à celle de la surface d'un pôle de l'aimant, mais avec des contours très flous,
et plus on s'éloigne, plus ce pinceau s'affaiblit en s'éparpillant dans l'espace.
Toutes les longueurs de fil de bobine qui sont hors de ce pinceau n'ont donc
aucune utilité du point de vue de l'effet d'induction,
si ce n'est qu'elles servent à connecter entre elles les longueurs "actives".
Chaque longueur de brin inactif dans la bobine ajoute une résistance électrique
(indésirable)
Pour l'optimisation de la machine, il y a donc intérêt a favoriser le rapport
(longueur active)/(longueur inactive)

20/10/2005 12:40 buttay.reneATwanadoo.fr

Le cogging est du principalement à la règle dite du flux maximum. Cette règle indique que, lorsque des noyaux mobiles se trouvent dans un champs magnétique, ils vont se positionner de manière à permettre un flux maximum. Ainsi, dans une machine tournante, les pôles du rotor vont se positionner en face des poles du stator. Ce phénomène est du au masse métaliques polaires, il existe donc même lorsque la machine ne débite pas. Un moyen simple de le diminuer consiste à prévoir un nombre de poles différent au rotor et au stator ou (et) de diminuer les masses polaires (voir les plans de Hugues Pigott)
René Buttay

COGGING

17/10/2005 19:31 jsATeoltec.com

Pardon, c'est le terme anglophone couramment utilisé car il est 
difficile à traduire aussi court en français.

C'est l'effet d'encoche lié à la présence de poles sur la structure du
moteur, techniquement ça s'appelle "couple reluctant", ce qui n'est pas
trés parlant non plus.

En pratique, quand on veut faire tourner une génératrice à aimants
permanents, et à encoches , il faut fournir un couple pour commencer à
faire tourner la génératrice.
Ce couple varie chaque fois que l'on passe devant un pole, comme si la
génératrice était "crantée".

Vous pouvez le constater à la main sur un petit moteur à courant
continu.

Quand l'éolienne est arrété, le vent doit monter à une valeur
suffisante pour créer un couple supérieur au couple de "cogging",
ensuite l'éolienne démarre (ce n'est pas comparable à un couple de
frottement).

Sur une éolienne à entrainement direct, le couple de "cogging" est en
général le parametre qui conditionne la "vitesse de vent de démarrage",
avec la géométrie des pales bien sur.
C'est pourquoi on attache beaucoup d'importance à ce parametre, et les
génératrices pour éoliennes sont en général optimisés de ce point de
vue.

Certaines topologies de génératrices à aimants permanents ne présentent
pas de couple de "cogging". Ces machines ne présentent pas de poles sur
la partie "fer" (pas de variation de "reluctance" lors de la rotation).
Comme rien n'est simple ni parfait, cette construction nécessite plus
d'aimants et de cuivre, à puissance égale, et est donc "en général"
réservée aux petites puissances (par ex. certaines éoliennes Marlec).

Jacques S.

18/10/2005 12:54 jfwadelATwanadoo.fr

oui le "cogging" est assez gênant
mais il dépend beaucoup de la bonne construction de l'alternateur

exemple si on prend un 24 dents ( bobines ) et qu'en face on met 22 ou 26
aimant on obtient le max de puissance mais aussi le max de "cogging"
alors que si on met 16, 20 , 26 ou 28 aimants le "cogging" baisse de façon
spectaculaire

on peut carrément ANNULER le "cogging" en utilisant des alternateurs sans
fer
le principe est simple , les fils de cuivre sont bobiné sur de l'AIR ( ou
du plastic )
la bobine est ultra plat et est pris en sandwich entre 2 gros aimants

un peu comme un MAC DO , la fine tranche de viande ( les bobines ) et prise
entre 2 tranches de pain ( les aimants )
le tout maintenant c'est de savoir si on fait tourner la tranche de viande
ou si on fait tourner le pain

pour vous inspirer , vous pouvez démonter un vieux lecteur de disquette PC
, le moteur qui fait tourner le disque est fait comme cela , un aimant plat
qui tourne au dessus de 6 bobines simplement collé sur le circuit imprimé

a vous de faire la meme chose avec plus de bobines et plus d'aimants ( et
des aimants plus fort )

un bon fournisseur d'aimant http://www.supermagnete.de
( on paye ttc en euro et ils livrent en 8 jours )
si vous cliquez sur la photo du mec suspendu au plafond
vous allez pouvoir trouver des aimants de 51mm x 51mm x 25mm qui ont une
force d'attraction de 83 kilo grammes
mais ATTENTION , ces 83 kg c'est aimant en face d'un morceau de fer
( c'est du néodyme N40 )
entre 2 amants c'est .... 170 kg ( un doigt est très vite écrasé )

18/10/2005 19:06 jsATeoltec.com

Le cogging est effectivement du à la configuration (géométrie) du 
circuit magnétique. Il se produit donc sans le cuivre ou sans courant.

Le circuit magnétique est généralement composé d'un stator en fer
avec des dents, qui portent les enroulements et canalisent le flux
magnétique induit par les aimants du rotor.
Il coopere avec un rotor en fer avec des aimants.
Lors de la rotation du rotor par rapport au stator, ce qu'on nomme
la "reluctance" (+/- équivalent à une resistance électrique) du
circuit magnétique varie cycliquement à cause des encoches et des
aimants.
Y compris à vide, cela entraine une variation cyclique du champ
magnétique qui induit un couple cyclique entre le rotor et le stator.

La génératrice aura donc tendance à s'arreter sur une position de
couple minimal (minimum d'énergie interne), et pour démarrer il
faudra passer par le maximum d'énergie et fournir un certain couple
maxi.

Notez qu'il ne s'agit pas d'un frottement. Le couple cyclique est
tantôt positif, tantôt négatif, et sur un tour complet l'energie
dépensée est nulle.

Il y a nombre d'astuces de conception pour réduire le cogging,
encoches inclinées, nombre d'aimants et de poles differents, formes
de dents ou d'aimants particulieres etc....

On peut aussi se passer du fer pour canaliser le flux magnétique dans
les enroulements, mais il faut alors utiliser beaucoup plus d'aimant
(en volume) pour créer le même champ dans les bobines car
la "conductance magnétique" (perméabilité) de l'air est environ 1000
fois inférieure à celle du fer.

18/10/2005 19:54  jfwadelATwanadoo.fr


le "cogging" est un genre d'équilibre magnétique entre
les aimants et les masse de fer qui sont en face
pour demarer il faut avoir assez d'énergie pour rompre cet équilibre
la FCEM n'apparais que bien plus tard quand l'alternateur tourne déjà a une
certaine vitesse
le "barreau de fer" est la pire des chose en moteur et en alternateur
les stator sont fait de fer feuilleté ( comme un mille feuille ) et si
possible les feuilles métallique devrait être isolé électriquement les unes
des autres
ceci pour éviter au maximum la formation des courants de foucault

le courant de foucault apparais spontanément des qu'un aimant se déplace en
face d'une masse conductrice de l'électricité ( fer , alu , cuivre ou
n'importe quoi de conducteur , ( meme dans de l'eau salé ))
il y as automatiquement création d'une boucle fantôme en court-circuit
qui freine
s'il y as déjà une boucle de cuivre déjà faites, tant mieux on peux
recueillir du courant
et s'il y a du fer feuilleté (et isolé) la boucle ne peux pas se créer
... là , faut aller voir Mr de Foucault , c'est la manifestation de la
transformation de l'énergie cinétique en énergie électrique

> Ce phénomène se produit-il lorsque le circuit électrique est ouvert ?
le courant de foucault disparaît , mais tant qu'il y a du fer dans le stator et des aimant en face le "cogging" est toujours là pour annuler le "cogging" il faut soit supprimer le FER ( alternateur sans fer ) soit supprimer les aimants ( exemple les alternateurs de voiture )

Courants de foucault

03/11/2005 20:52 jfwadel at wanadoo.fr

Bonjour Jehan
n'oublie pas aussi que le voltage obtenu depent aussi de la force des
aimants, de leur taille et de la distance a la quelle il passent
les aimants en ferrite sont plutot minable question puissance
il faut des aimants Neodyme N45 ou plus pour obtenir un bon rendement

pour ce qui est du fer , il est evident que le fer "lammellé" est le
meilleur et si possible isolé les une des autres
l'explication est simple , quand une bobine parcouru par un courant
alternatif se trouve sur un noyau de fer ( ou plutot un noyau conducteur de
l'electricité, cuivre, alu )
le courant de Foucault ( he oui c'est lui ) vas chercher a creer une
boucle fantome a la surface du noyau conducteur de l'electricité
(fer,cuivre,alu) , et si ce noyau est plein cette boucle vas se former
facilement et PIRE ce seras une boucle fermé donc en cour-circuit
si le noyau en fer est fait de fines lamelles, cette boucle ne peut pas se
creer , et c'est pour cela que les fines lamelles doivent etre isolé, car
sinon la boucle peut se reformer par simple contact electrique
dans les bobines d'allumage des voitures on fait encore mieux , le noyau
est fait de tres fin fils de fer , tous isolé et coulé dans de la resine

si tu veux faire ceci , tu prend du fils chez ton jardinier ou au rayon
jardin de chez bricocastomerlin, c'est du fil de fer fin recouvert d'une
fine couche de plastic vert , t'en decoupe des morceau pour te faire un
noyau
tu verras toi meme une nette amelioration


04/11/2005 11:59 pepe92fr at yahoo.fr

Un noyau magnétique pour machine tournante ou transformateur est composé
d'un empilement de plaques de 0.5 voir 0.2 ou 0.1 mm de toles fortement
magnétiques isolées entre elles pas une imprégnation (vernis sur chaque
plaque). Le champ magnétique doit être parallèle aux plaques et surtout pas
transversal . Le passage d'un champ magnétique dans un matériau magnétique
engendre un courant circulaire perpendiculaire au champ. La valeur de ce
courant est proportionnelle à la surface du métal traversé par le champ. Le
fait de diviser la surface (feuilles métallique limite la surface devant le
champ et donc le courant parasite (pertes fer). La même chose se produit
également dans le cuivre mais la les pertes sont dues au champ de fuite, en
principe faibles (qualité du bobinage et de l'entrefer faible...)
Pratiquement, soit une barre de fer sur laquelle on enroule un fil
électrique traversé par un courant. Le champ magnétique suit la barre de
fer, le courant des pertes fer circule sur la surface de la section du fer.
Plus cette surface est divisée, moins il y a de pertes...
Un simple vernis à l'alcool ou équivalent est largement suffisant, même s'il
y a quelques points de contact, ce n'est pas catastrophique!
Il vaut mieux un noyau plein ... que pas de noyau du tout ... et pensez
surtout à l'entrefer qui doit être le plus faible possible (0.2 mm par
exemple tout autour du rotor...

> cela reduit le cogging ?
Ce phénomène n'a rien à voir avec le cogging qui est la propriété qu'a un aimant d'attirer les masses métalliques : essayez de passer un aimant à proximité d'une masse métallique : il y a attraction.... ce n'est que cela ! S'il y a 10 masses magnétique qui passent en même temps devant dix aimants... l'attraction est 10 fois plus forte Si un nombre différent de masses et d'aimant, certains ne seront pas en face et ne seront donc pas ajoutés... Jean-Louis Drouard

04/11/2005 17:40 avelzo2 at yahoo.fr


Le noyau est fait de lamelles et non pas d'un seul bloc pour éviter
les courants de Foucault.

Regarde à la fin de la page web suivante pour piger:
http://www.epsic.ch/Branches/electrotechnique/theorie/inductance/elt-230.html

En fait ton noyau est métallique et conducteur. Soumis à la
variation de champ magnétique un courant circulaire va se créer
autour de l'axe longitudinal du noyau. Ce courant représente une
perte d'énergie et donc une perte d'efficacité du système. Si ton
noyau est fait de lamelles superposées isolées entre elles ces
courants ne pourront pas se former. Plus tes lamelles sont bien
isolées moins tu as de pertes par courants de Foucault.


24/12/2005 00:57 pepe92fr at yahoo.fr

Je viens de voir le 5ème montage... (J'ai perdu tous les mails que
je gardais précieusement donc j'ai recherché sur yahoo !)
C'est la bonne voie
mais :
il faudrait une trentaine de toles... (surface de l'aimant et
section du métal de la bobine (ligne de forces) au minimum
identiques.
l'extrémité des tôles devrait être face aux pôles des aimants (pas
de surface importante métallique transversale au champ = pertes fer
= courant induit circulaire formant court-
circuit...)
Le rotor (la roue) semble beaucoup plus épaisse que les aimants...
donc on ne peut pas diminuer l'entrefer (valeur idéale inférieur au
mm !) Pourquoi ne pas coller les aimants sur le pourtour de la roue
(tant que la rotation ,'est pas trop rapide) ou alors faire une
roue moins étroite !
Pour éviter les problèmes de jeu latéral de la roue, il faudrait des
entretoises qui viennent en butée sur les supports.
Quelques vis (2 X 2 pour fixer les supports à une plaque en bois ...)
La bobine et son noyau pourraient être fixées sur un bout de bois
carré ou plat (à l'aide d'un scotch par exemple) ce qui permettrait
de fixer ce bout de bois aux supports (vis si l'on veut pouvoir
démonter).
Avec tout cela, pas de jeu latéral de la roue et pas de mouvements
relatifs de la bobine donc possibilité de réduire l'entrefer...

Bon courage mais ça avance dans le bon sens!
Pour obtenir une sinusoide correcte, il faudrait rapprocher les
aimants (un aimant, un vide de même largeur, un aimant...)
sur la même face : un nord puis un sud puis un nord...
si vous n'avez que quatre aimants alors vous pouvez refaire une roue
plus petite... un support plus large que haut pour que les aimants
sortent au dessus du support plus de toles... moins d'entrefer...
Bon courage mais ça avance dans le bon sens!
Jean-Louis

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